Il y a-t-il une fin ? Pv Zeith

Invité

Cela faisait plusieurs heures déjà que le petit lion marchait sans but précis. Il voulait simplement voir jusqu'ou il pourrait aller avant de devoir revenir menacé par la chaleure assomante ou bien par le manque d'eau qui désècherait sa gorge comme il avait désséché cette terre. "Les Plaines du Diable", ces ainsi qu'on avait nommé ce lieux. En référence à sa couleur rougeâtre, couleur de sang, couleur du mal, qui teintait un peu plus les coussinnets du lion à chacun de ses pas. Mais cela semble également faire référence au faite que toutes formes de vies soient absentes de ce lieu, il faut parcourir plusieurs kilomètres pour espérer voir une petite souris ou bien avec un peu de chance un brun d'herbe, mais il faut parcourir plus encore pour trouver un point d'eau. Plusieurs lions, trop imprudents, avaient perdu leur vie en voulant faire face à la force de la nature ou à leurs limites personnelles. Les plaines semblaient ne jamais s'arrêter, continuant à l'horizon, offrant toujours la même vue, une bande de terre rougeâtre et caillouteuse. Ce même paysage toujours identique rendait l'orientation bien difficile, ces terres n'offraient décidément rien de bon... Pourtant, curieux, le lionceau avançait encore et encore désireux d'atteindre ses propres limites espérant secrètement trouver un jour la fin de ces terres interminables.
Le vent souffla, ce même vent qui avait formé les rides creuses sur cette terre aride, sur lequels marchait le lion. L'air souffla plus fort encore, le temps devenait capricieux, peut-être même qu'une tempête ce lèverait dans quelques heures, il était temps pour lui de rentrer. Légèrement à contrecoeur mais avec pratiquement la moitié de ses forces épuisées Kovu fit demi tour.
Il entamma son chemin de retour foullant le sol argneux de ses pattes. Le vent faisait virevolter sa mèche sombre, tandis que ses petits yeux devaient rester à demis-clos face à sa puissance auquel un lionceau avait du mal à résister ...

Invité

Le jeune lionceau avançait toujours dans cette immensitée déserte n'étant plus très loin de la sorti à présent. Quand, à sa plus grande surprise, il aperçut au loin deux silhouettes dont il ne distinguait pas encore les formes. Le vent s'étant calmé à son plus grand soulagement, il partit au petit trot impatient de voir qui avait bien put avoir une idée aussi folle que la sienne pour s'aventurer dans les étendues déserte et rouges des plaines du diable. Alors qu'il s'approchait il apperçut une petite lionne surement pas plus vieilles que lui. Elle se tenait droite d'une allure fière et triomphante. A la vue de cette jeune lionne le lionceaux ne put réprimer un léger sourire étirant quelque peu ses babinnes. Il continua son chemin s'approchant, voulant voir de plus près cette nouvelle venue. Mais quelques secondes plus tard il aperçut l'origine de l'autre silouhette. Une hyène...le petit lion gronda un grondement bien faible vu sa taille, c'est certain, mais ce n'était qu'un simple instinct. Voilà donc pourquoi la petite lionne abordait cette allure fière et sure d'elle...
Les hyènes ses créatures bannit de ces terres par Zira ne saissaient de revenir, à la recherche de nourriture ne se génant pas pour tuer lorsqu'aucunes carcasses n'était à leurs dispositions... Kovu haïssait ses êtres tout autant qu'elles le haïssait, pour une raison qu'il ignorait. Il avait entendu une ou deux fois le nom de son pères lorsqu'il tombait entre leurs griffes. Plusieurs fois il avaient lutté de son petit corps, acharné contre les coups de bon nombres de leurs meutes, semblant le choissire toujours comme la cible principale. Heuresement pour lui sa mère arrivait toujours à temps, brissant les os de ces chiennes galeuses. Le vent souffla légèrement déplaçant la mèche du jeune sur le côté cachant une petite partie de son oeil. Il avança bien décider à aider cette lionne peut importe qui elle était, l'aider contre cette ...chose. Le lionceau avança jusqu'à être tout prêt. Le rire strident de la bête réssonnait dans sa petite tête. Il plongea son regard ,aussi dur que sa personnalité le lui permettait, dans les pupilles, n'exprimant ni sentiment ni même reflexion, de la hyène. Il s'approcha plus encore poussant de petits rugissements et lança de sa voix la plus agressive possible :

« Dégage ! Tu n'es pas sur tes terres ici ! »

» Stupides babouins [ PV Zeith ]